Qu’est-ce que le Nanbudo
Fondé par Maître Yoshinao NANBU, cet art martial est un excellent moyen de défense face aux diverses agressions de l’existence.
L’énergie débordante de chacun, souvent mal canalisée, est utilisée dans des mouvements souples mais dynamiques.
Il n’est pas nécessaire d’être un athlète accompli pour s’adonner au plaisir du Nanbudo.
Les bienfaits en sont nombreux et constituent une véritable thérapie contre les nuisances de la vie.
Cette discipline passionnante, en constante évolution est un excellent moyen de s’affirmer ; elle est pratiquée dans une bonne ambiance et dans le respect de l’individu.
Le Nanbudo prend sa source l’origine de la vie : « LA RESPIRATION ».
D’un point de vue plus technique, le Nanbudo est un art martial traditionnel, issue du Karaté, qui enseigne des formes de combats (Randoris No Kata) à deux adversaires ou plus, d’esquives, de katas ainsi que des exercices respiratoires et d’assouplissement. Discipline de non-violence cherchant avant tout dans sa forme dynamique à dissuader et à neutraliser l’agressivité de l’adversaire, elle s’appuie sur la simplicité et le naturel des gestes : pas de contacts brutaux, ni de mouvements en force, ni de torsions. Visant l’harmonie du corps, de l’esprit et de la pensée, sa forme interne est une recherche personnel sur les voies de son équilibre.
Au même titre que le Judo, l’Aikido ou le Karaté, le Nanbudo est issu des diverses traditions martiales dont la synthèse, codifiée, enrichie d’apports récents, débouche sur la discipline telle qu’on la pratique aujourd’hui.
Si on compare cet art martial à un arbre, ses branches ont pour nom Nanbu-taiso, Randori-no-kata, Nanbu-kata, Seikoza-ho, Shizen-no-ki-undo, Genki-no-Kata, Tenchi-undo.
Mais, quelles racines donnent à l’arbre sa vigueur actuelle ?
La racine principale de l’arbre Nanbudo est la Karaté qui a permis au jeune Yoshinao Nanbu d’exploiter son potentiel athlétique et ses qualités martiales fruits d’une tradition familliale et d’une éducation rigoureuse.
Son arrière grand-père Yokozuna Kochizan Tanigoro, sumotori réputé, était un champion adulé dans sa province. On lui éleva un temple à Kobe, le Nagata Jinja. Afin d’exprimer sa reconnaissance, il y transporta de la mer, à la force de ses bras, une énorme roche. On peut la voir au temple Nagata, gravée à son nom.
Son père Hideyoshi Nanbu, 5ème Dan de Judo, enseignait cette discipline et était féru de toutes les autres pratiques martiales.
Les racines périphériques pratiquées par Maître Nanbu sont le Judo, l’Aïkido, le Kendo, et le Kobudo durant toute son enfance (dès l’âge de 5 ans) et son adolescence.
En tant que Karatéka, Yoshinao Nanbu dès 1961 à l’université d’Osaka, pratiquait le style Shito ryu sous la direction de Maître Tani. Il démontra la valeur de l’enseignement reçu en remportant de nombreux combats, puis en développant les styles Shito ryu et Shukokaï en Europe.
Arrivé à un niveau de pratique tel, Yoshinao Nanbu constata que le travail rigide et syncopé utilisant la force contre la force était, sur sa conception, incomplet et en contradiction avec l’idée de non dualité et de la vision que véhicule les arts martiaux en temps de paix.
Il souhaita, alors, développer avec son Maître un type de travail faisant appel à des techniques circulaires basées sur l’esquive, renforçant l’efficacité des blocages sans provoquer de rupture de l’échange, que ce soit avec un ou plusieurs adversaires.
C’est en désaccord que les deux hommes se séparèrent et Yoshinao Nanbu, fonda sa propre école quelques mois plus tard, comme d’autres experts japonais l’avaient fait avant lui. En 1970, il crée le Sankukaï. Dans ses tournées internationales, il découvrit l’enthousiasme des pratiquants pour ce nouveau style accueilli avec beaucoup d’intérêt.
Yoshinao Nanbu n’en resta pas là dans quête. Souhaitant mettre en application la seconde phase de sa théorie, il s’orienta vers une recherche sans cesse renouvelée beaucoup plus proche du rythme naturel de la vie.
En 1978, il donne naissance à un nouvel art martial appelé : NANBUDO.
Qui était Yoshinao Nanbu
Né le 13 février 1943 à Kobé dans une famille de Budoka, il remporte en 1963 le titre de Champion Universitaire du Japon ( plus de 1250 combattants) et reçoit de Maître Ohama la médaille du Grand Mérite.
En 1964, sur invitation de M. Henri PLEE, il se rend en France où il entraîne l’Equipe de France. Durant les trois années qu’il va passer en Europe, il gagne toutes les compétitions auxquelles il participe (Championnats de France, Coupes de France, Championnats d’Europe, etc.).
En 1968, il retourne au Japon pour améliorer sa technique auprès de nombreux Maîtres japonais. Il reçoit alors de Maître TANI la mission de développer les structures européenne du SHUKOKAI, ce qu’il fait avec brio.
En 1970, il s’investi dans son propre style, le SANKUKAI. Ce style est accueilli avec beaucoups d’intérêt par les pratiquants européens.
En 1976, considérant le SANKUKAI comme une étape, il se retire du monde pour continuer ses recherches et méditer sur le meilleur chemin pour y parvenir.
En 1978, Maître NANBU revient sur la scène et présente le NANBUDO, où sont intégrés les différents exercices exposés ci-dessous.
En 1980, création de la Worldwide Nanbudo Association (WNA)
En 1985, il présente une nouvelle forme de compétition où c’est le défenseur qui est noté et non pas l’attaquant.
En 1986, le nouveau système d’arbitrage en Nanbudo devient officiel et commence a être présenter au public.
En 1992 la Worldwide Nanbudo Association devient la Worldwide Nanbudo Federation. Dès lors, le NANBUDO n’a cessé de grandir et de s’enrichir de nouvelles techniques.
Doshu Nanbu s’est éteint le 28 avril 2020.

Nikko Nanbudo Club Genève
Le Nikko Nanbudo Club Genève a été créé en septembre 1991. Après 20 d’existance dans divers salles de gym (cycle de Cayla, école de Pré-Picot, cycle des Marais, cycle des Grandes-Communes) le club a enfin trouvé un local adéquat dans l’école des Allobroges à limite entre Carouge et la ville de Genève.
Loué par la Ville de Genève, que nous remercions au passage, le local a été aménagé par nos soins. Philippe, Bruno et Jean-Claude se sont démenés corps et âmes pour faire le carrelage, le plancher suspendu, les boiseries et bien d’autres choses. Aidé par moment par de petites mains très utile, le dojo a été fini en septembre 2006, après 4 ans de travaux entrecoupés d’inondations et petits problèmes divers.
C’est avec fierté que nous vous présentons notre Dojo et avec plaisir que nous vous y accueillerons.
Adresse:
Nikko Nanbudo Club Genève
6 rue des Allobroges – 1227 CAROUGE
